UN CHEF PÂTISSIER MARTINIQUAIS INTRONISÉ AUX TOQUES FRANÇAISES

À seulement 21 ans, Matthias Dureuil, jeune chef pâtissier martiniquais, a rejoint la prestigieuse confrérie des Toques Françaises. Une reconnaissance importante pour ce talent des Antilles qui exerce aujourd’hui à Paris.

Modifié : 24 juin 2025 à 18h00 par Valentine Tropiques Fm

Matthias Dureuil, jeune chef martiniquais

Un virtuose de la gastronomie 


C’est une belle histoire de réussite pour Matthias Dureuil. Ce jeune chef pâtissier, originaire de Martinique et passionné par la gastronomie, a été officiellement intronisé aux Toques Françaises lors d’une cérémonie qui s’est tenue à Reims. Il travaille aujourd’hui dans des établissements de renom du groupe Eclore, comme la Maison Rostang ou le Bistrot Flaubert. Ce moment fort représente un véritable tournant dans sa carrière. Il le décrit lui-même comme « un honneur » et « une fierté », non seulement pour lui, mais aussi pour la gastronomie ultramarine. 


Un symbole de prestige 


Les Toques Françaises, créées il y a une vingtaine d’années sont une association qui valorise le savoir-faire culinaire français, en France et à l’international. Leur objectif : promouvoir des produits de qualité, former et soutenir les jeunes cuisiniers français, mais aussi récompenser les talents à travers des prix prestigieux. Être admis dans cette grande famille, est une marque de reconnaissance parmi les professionnels. Environ une dizaine viennent des Outre-mer, ce qui rend encore plus symbolique la présence de Matthias dans cette confrérie d’excellence. 


Il rejoint ainsi d'autres figures ultramarines déjà intronisées, comme Colette Chicot (Guadeloupe), Alexandre Clodomir (Réunion), ou encore Wendy Barast (Martinique). Ensemble, ils portent haut les couleurs de leurs îles dans l'univers exigeant de la gastronomie française. 


Un jeune talent qui croit en ses rêves  Fier de ses racines, il met déjà en valeur les produits antillais dans ses créations et encourage les jeunes à croire en leurs rêves : « On a tout ce qu’il faut aux Antilles pour faire de grandes choses. Il faut oser, travailler et ne pas lâcher. » Ambitieux et motivé, Matthias Dureuil voit cette distinction comme un véritable tremplin pour l’avenir : « J’aimerais beaucoup avoir ma propre entreprise, un salon de thé ou un restaurant, pour partager ma vision de la cuisine et de la pâtisserie. » Ses projets à venir suscitent déjà beaucoup d’impatience.