Capitaine Marleau en Guadeloupe, une belle carte de visite pour l’archipel

Tourné en Guadeloupe en juillet 2019, l'épisode suit l'emblématique Capitaine Marleau, contrainte d'enquêter sur un meurtre durant ses vacances chez nous. Malgré quelques stéréotypes, cette production nationale est une belle publicité pour la Guadeloupe.

23 octobre 2020 à 13h25 par Arnaud Joly

TROPIQUES FM

"L'arbre aux esclaves", c'est le nom du dernier numéro de Capitaine Marleau, réalisé par Josée Dayan, qui sera diffusé le 27 octobre sur France 3.

La Région Guadeloupe a financé ce téléfilm à hauteur de 125 000 euros. "Il y a un retour sur investissement, car notre financement fait travailler des professionnels locaux [...] et surtout cela va donner envie aux gens de métropole et aux Européens qui le verront de venir chez nous", assure Jean-Claude Nelson, vice-président en charge de la culture au sein de la collectivité. 

S'il est vrai que les téléspectateurs guadeloupéens pointeront sans doute quelques stéréotypes, quoi que globalement bienveillants, et de nombreuses irrégularités géographiques, les images de l’archipel sont clairement une belle carte de visite pour la destination. Par drone sur la côte-au-vent ou encore sur les plages saint-franciscaines, l'épisode met joliment en avant les atouts de nos îles.

Meurtre entre croyances et histoire

Pour ce qui est de l'intrigue, le Capitaine Marleau, incarné par Corinne Masiero, fait usage de son excentricité caractéristique lorsqu'elle se retrouve forcée de mener une enquête sur un meurtre durant ses vacances sous nos latitudes. Un jeune musicien, originaire de la région parisienne, récemment débarqué pour enquêter sur ses racines guadeloupéennes est retrouvé mort, mutilé, au pied d'un fromager. Alors qu'il entretenait une relation avec une jeune femme, fille d'une célèbre navigatrice, descendante d'une grande famille de colons, par ailleurs propriétaire d'une distillerie, l'intrigue nous entraîne entre les croyances locales sur une toile historique remplie de références à l'héritage de l'esclavage. Affublée de sa traditionnelle chapka, mais en madras pour l'occasion, la gendarme fantasque démêlera cette intrigue, parfois alambiquée, mais bien menée. Pour connaître le dénouement de l'histoire, rendez-vous le 27 octobre sur France 3.

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