Des aides exceptionnelles à des journaux, en métropole et en Outre-mer

Deux aides à la presse, en Outre-mer et dans l'Hexagone, vont être mises en place d'après deux décrets parus dimanche au Journal officiel.

24 novembre 2020 à 18h50 par Arnaud Joly

TROPIQUES FM

Les publications de presse d’information politique et générale qui étaient distribuées par Presstalis vont toucher une aide exceptionnelle, et la presse en Outre-mer va elle aussi bénéficier d’une aide en raison de la crise sanitaire, selon deux décrets parus dimanche au Journal officiel. 

Pas plus de 800 000 euros par entreprise 

Une première aide est créée « au bénéfice des entreprises éditrices de publications de presse d’information politique et générale » qui étaient « distribuées, au 12 mars 2020, par la société Presstalis, dont la liquidation judiciaire a été accélérée par les conséquences de l’épidémie de Covid-19 », selon le texte du décret. 

Cette « aide exceptionnelle » donnera « lieu à un versement unique » et le montant « ne pourra être supérieur à 800 000 euros par entreprise ».

Après d’énièmes difficultés financières, plombée par la baisse des ventes de journaux et de investissements malheureux, la société Presstalis avait été placée en redressement judiciaire mi-mai et ses filiales en régions liquidées. Cette situation avait provoquée de grosses difficultés de distribution dans plusieurs régions françaises. 

L’ex-géant de la distribution de la presse a été repris en juillet par des journaux quotidiens et est devenu France Messagerie. 

Aide exceptionnelle en Outre-mer

Un autre décret « institue une aide exceptionnelle au titre de l’année 2020 pour les entreprises de presse écrite, imprimée ou en ligne, des collectivités de l’article 73 de la Constitution (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte), de Saint-Martin, de Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française qui font face à une situation d’urgence, fortement fragilisées du fait de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 ».

Le montant de cette aide sera en fonction du chiffre d’affaires des entreprise et « ne peut être supérieure à 800 000 euros par entreprise ».

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