Le navire échoué au large de l’île Maurice s’est finalement brisé en deux

Trois semaines après son naufrage, le vraquier qui s'est échoué au large de l'île Maurice s'est scindé en deux ce samedi 15 août.

18 août 2020 à 9h54 par Arnaud Joly

TROPIQUES FM
Crédit : AFP

Cela fait maintenant trois semaines que le navire japonais qui transportait 4 000 tonnes de fuel s’est échoué près de l’île Maurice. Lors de son naufrage, sa coque s’était brisée, dispersant plus de 1 000 tonnes de pétrole dans l'océan Indien.

Depuis le naufrage, les Miliciens s’activent pour essayer de réduire le plus possible la pollution causée par le navire. Vendredi dernier, une deuxième fuite a été constatée, laissant s’échapper 100 tonnes de fioul.

Grâce à la mobilisation de l’île, une équipe de sauvetage a déjà réussi à pomper les 3 000 tonnes de pétrole restantes dans le navire. Samedi dernier, plus de 800 tonnes de déchets liquides d’hydrocarbures et 300 tonnes de boues et de débris ont été retirées de l’océan.

Une cassure inévitable

Depuis quelques jours, les experts observaient attentivement le navire pour étudier son évolution. À cause de la fissure dans la soute, il était pour eux inévitable que le bateau se scinde en deux, car les deux parties n’étaient plus que partiellement attachées.

« Selon les experts, ce genre de fuite était prévisible et est due à la manière dont le bateau se tord et se déforme », a annoncé le comité de crise.

L’annonce a été transmise par Mitsui OSK Lines, l’opérateur du navire. « Il a été confirmé le 15 août que le navire s’est brisé en deux », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Une partie du navire va couler

Avec deux remorqueurs, une équipe de sauvetage va tirer les deux tiers avant du bateau pour le ramener vers le large, et le laisser couler afin d’éviter de nouveaux dommages sur le littoral.

La partie restante, coincée sur le récif, contient les moteurs du vraquier ainsi que 30 mètres cubes de pétrole. Ces derniers pourront difficilement être pompés à cause du mauvais temps. En effet, des vagues pouvant s’élever jusqu’à 4 mètres sont prévues dans les prochains jours.

Cet événement est une catastrophe écologique, menaçant de nombreuses espèces et les forêts de mangroves qui se situent non loin de là.

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